Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Blog pour une vraie égalité pour tous
  • : Pour réagir dans cette société qui exclut plus qu'elle n'intègre en mettant à l'écart une frange de nos concitoyens, je me suis engagée avec Europe Ecologie et je figure en 6e position sur la liste des Alpes Maritimes en vue des élections régionales.
  • Contact

Texte libre

Souffrir d'une situation de handicap, c'est avoir des limitations dans les faits et gestes de tous les jours au niveau du travail, de l'accessibilité, de la participation sociale...  Ces situations engendrent des inégalités. Notre objectif d'égalité doit s'accompagner de mesures spécifiques vis à vis de celles et ceux qui souffrent de handicap et de discriminations. C'est une exigence morale si nous voulons enfin réduire les inégalités.

 


30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 18:01
Présidentielle :

Les principaux soutiens de DSK dans le Val d'Oise :

parlementaire, conseillers régionaux, conseillers généraux, maires, secrétaires fédéraux et secrétaires de section.

J'ai bien sûr le plaisir d'en faire partie en tant que
secrétaire fédérale et ce même si je suis dans un autre courant.


Nathalie Bellity
Partager cet article
Repost0
23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 00:14

A compétence égale, les personnes handicapées sont plus au chômage que les autres. Sans compter une forte représentation à des postes peu qualifiés avec une carrière qui stagne, un manque de postes à responsabilité où le plafond de verre est particulièrement difficile à briser. Comment ne pas s’indigner que des employeurs en soient réduits à payer une contribution pour ne pas avoir à recruter des personnes handicapées ? Une étude commandée par l’Agefiph et téléchargeable depuis quelques jours sur ce site explique la façon dont les salariés handicapés voient et vivent l’entreprise.

« Pour être accepté, il faut être meilleur que les autres »

C’est la première fois qu’ une étude qualitative donne la parole aux salariés handicapés sur leur perception et leur vécu de l’entreprise. Si le travail constitue pour eux une valeur plus fortement investie que pour les salariés valides, ils pointent néanmoins le prix à payer pour être performants. Les compétences relationnelles qu’ils développent pour s’intégrer et les 10 conseils qu’ils formulent à l’attention des recruteurs et de leurs managers sont autant de pistes de réflexion et d’action à l’attention des entreprises confrontées à la gestion de la diversité.

« Je travaille à 150%»

Pour le salarié handicapé, travailler constitue un élément fort d’intégration à la fois sociale et professionnelle. C’est aussi vécu comme un élément fondateur de l’estime de soi, d’une façon nettement plus marquée que pour les salariés valides. Et, fait étonnant, cela reste vrai même lorsque le poste occupé n’est pas à la hauteur des compétences de la personne. Tous s’accordent sur un point, la nécessité d’être meilleur que les autres : « Je travaille à 150% parce que mon employeur va penser que je vais travailler à 75% par rapport à un salarié valide ! ».

Cette exigence de performance est vécue comme un défi personnel quotidien et comme une condition à l’intégration et à la reconnaissance. De fait, 93% des entreprises employant des personnes handicapées se déclarent satisfaites. S’ils la revendiquent le plus souvent, cette étiquette de salarié handicapé « modèle » est cependant lourde à porter à cause de l’énergie investie pour se maintenir à ce niveau de performance.

« Il faut s’adapter, évoluer et être à l’écoute… »

De par leur trajectoire de vie marquée par le handicap, ces salariés ont développé une capacité d’adaptation à leur environnement et leur entourage. Une qualité qui s’avère un réel atout pour l’entreprise en constante évolution.

Les salariés handicapés font par ailleurs preuve de compétences relationnelles, qu’ils disent avoir développées grâce à leur handicap : "pour ne pas mettre les autres mal à l’aise, j’ai appris à développer l’écoute, l’anticipation de leurs réactions et la sensibilité ". Une aide précieuse pour établir des interactions positives au sein d’une entreprise ou d’une équipe. En ajoutant la dimension relationnelle à ses compétences techniques, le salarié handicapé apporte une valeur ajoutée dans son environnement de travail en termes de convivialité et de cohésion.

« Performants mais différents »

Face à ce constat, les managers et les collègues de salariés handicapés peuvent être tentés, soit de les survaloriser, soit de les dévaloriser en les renvoyant à leur handicap. Les salariés handicapés rejettent finalement ces deux faces d’une même « discrimination ».

Tous refusent d’être vus uniquement par la différence que constitue le handicap. Pour eux, « un professionnel handicapé, c’est d’abord un professionnel »….

Par ailleurs, même ceux qui se reconnaissent le mieux dans le modèle du salarié handicapé très performant (ceux ayant plus de 5 ans d’expérience professionnelle) émettent des réserves,  connaissant le prix physique et psychologique de leur maintien au top niveau. En revanche, ils se retrouvent lorsque l’on évoque leur esprit de coopération, leur fiabilité et leur qualité d’écoute.

En conclusion :

Les salariés handicapés ont fondamentalement besoin d’être considérés comme les autres, et en même temps, de voir leur différence prise en compte. Une attente sans doute partagée par d’autres populations souvent victimes de discrimination par rapport à l’emploi.

Derrière ce paradoxe apparent, des solutions managériales se profilent, simples à mettre en oeuvre. L’écoute, l’égalité de traitement, la réactivité, la prise en compte des spécificités, l’ouverture d’esprit, autant de conseils qui s’avèrent plus efficaces pour produire des résultats durables que les solutions techniques très élaborées et parfois coûteuses. Une approche qui finalement banalise le handicap et peut s’appliquer à d’autres populations concernées par la diversité.

Les résultats complets de l’étude sont téléchargeables sur www.agefiph.fr

 

L'égalité réelle est encore loin pour ces personnes qui se doivent d'être meilleures que les autres et exemplaires face aux réticences avancées à leur égard comme la peur des réactions des collègues, les préjugés…

Partager cet article
Repost0
29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 18:30

 

Intervention "Donnons les priorités à l'emploi"  à La Rochelle le 26 août 2006 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour,

Dans quelques jours, je vous ferai un retour sur les assemblées d'été.

En attendant je vous invite à vous rendre sur le site de l'université d'été du PS pour lire le compte-rendu des ateliers de La Rochelle.  http://larochelle.parti-socialiste.fr/

J'en profite aussi pour vous laisser lire l'extrait de l'interview relatif à l'emploi des personnes handicapées après mon intervention dans l'atelier : "donnons les priorités à l'emploi".

 

Nathalie Bellity, membre de la commission handicap du PS, estime que le handicap reste un thème trop peu abordé dans les discussions sur l’emploi. Pourtant, les personnes handicapées sont plus touchées que le reste de la population française. Interview.

Vous venez d’assister à un atelier consacré à l’emploi. Quels sont les éléments qui vous ont le plus marquée ?
Ce qui m’a beaucoup frappée c’est que peu de personnes se sont interrogées sur le handicap* au travail. C’est pourtant un point important. En effet, les questions portaient essentiellement sur le monde de l’entreprise et les différentes aides accordées aux salariés. Le sujet du handicap devrait donc être abordé davantage dans les débats liés à l’emploi.

En France, les handicapés trouvent-ils facilement du travail ?
Non, malheureusement 24% de personnes handicapées sont au chômage. Par rapport aux chiffres nationaux, la différence est énorme. Il existe donc une réelle discrimination. C’est pourquoi je crois que le Parti socialiste a un rôle très important à jouer sur cette question.

Certaines personnes handicapées sont-elles plus touchées par le chômage que d’autres ?

Les handicaps lourds constituent un frein plus important. En effet, aujourd’hui, il y a la règle du un pour un, instituée dans la nouvelle loi handicap de 2005*, c’est-à-dire que chaque personne vaut une unité*. Il est vrai, pourtant, qu’il y a des moyens d’arriver à un et demi, voire deux, concernant les handicaps plus lourds. Mais, aujourd’hui, avec cette loi, une personne avec un handicap lourd connaît plus de difficultés qu’une personne avec un handicap léger.

Propos recueillis par Ariane Vincent et Fanny Costes

*Notion de handicap :
Un handicap constitue toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie de la société subie dans son environnement par une personne, en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou de plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou physiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

*La loi handicap de 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, adoptée par le Parlement le 11 février dernier et publiée au Journal Officiel le 12 février, a réformé la loi du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des personnes handicapées.

* Le système des unités : Chaque bénéficiaire de la reconnaissance compte chacun pour une unité s’ils ont été présents six mois au moins au cours des douze derniers mois, quelle que soit la nature du contrat de travail ou sa durée, à l’exception de ceux sous contrat de travail temporaire, ou mis à disposition par une entreprise extérieure, qui sont pris en compte au prorata de leur temps de présence dans l’entreprise au cours des douze mois précédents. Cette mesure est censée aligner sur le même plan d’égalité tous les travailleurs handicapés face à l’emploi. Des exceptions sont cependant consenties, sous certaines conditions, pour les handicaps lourds.

Partager cet article
Repost0
22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 14:44

Bonjour,

 

Après le retour des vacances...

 

Cette rentrée est loin de ressembler aux autres. L'université d'été n'avait plus de place dès le début du mois de juillet.  La désignation de notre candidat à la présidentielle a probablement motivé beaucoup de militants. L'échéance approche !

 

Donc, comme beaucoup, je serai à La Rochelle du 25 au 27 août où l'université d'été a pour titre : "Réussir ensemble le changement : banc d'essai de l'alternative".

 

Vous pouvez télécharger le programme à cette adresse :

http://www.parti-socialiste.fr/tiki-download_file.php?fileId=244

 

J'interviendrai dans l'atelier : "Redonnons les priorités à l'emploi" samedi 26 à 17h15 pour expliquer comment les questions du handicap peuvent être traitées au niveau de l'emploi.

 

Mais avant...

 

Je serai aussi à Fouras pour intervenir jeudi  24 à 14h dans l'atelier  intitulé : "Banlieues : comment sortir de l'impasse ?" où je parlerai de la promotion de la diversité comme un atout pour notre société.

 

Fouras est le rendez-vous incoutournable de toutes celles et ceux qui sont pour la rassemblement autour da la rénovation au sein du Parti Socialiste.

Je vous donne rendez-vous à mon retour pour vous faire un compte-rendu. 

 

@ bientôt

  

 

Voici le programme de cette assemblée d'été : 

PROGRAMME FOURAS 2006  

 

« GAGNER A GAUCHE »

 

Mercredi 23 août 2006  

 

15 h 00 :         Accueil :  - Monsieur le Maire de Fouras 

 

                                       - Jack Ros, Président de RM 17 

 

15 h 30 :         Séance plénière : Assemblée Générale de Rénover Maintenant 

 

                        . Organisation et déroulement de l’université d’été 

 

. Rapport d’activités par Michaël MOGLIA - Secrétaire Général  

 

. Débat général : la situation politique à la rentrée  

 

Rapport introductif aux débats : Christian PAUL, Député de la Nièvre.  

 

20 h 00 :         Fin des travaux  

 

Jeudi 24 août 2006  

 

9 h 30 - 12 h 00 : ATELIERS   

 

  1. « EUROPE » : RETROUVER L’INTERET GENERAL COMMUN 

    Etat de la réflexion institutionnelle : Charline NICOLAS (RM Bruxelles)

              Paul ALLIES (RM 34 - Professeur de Science Politique à Montpellier)  

 

          Le serpent fiscal européen : Françoise CHOTARD (RM Bruxelles)

          Emploi, Croissance, Agenda de Lisbonne : Joël DECAILLON (Confédération Européenne des Syndicats)

  

 

  1. ENJEU DE LA RECHERCHE, INNOVATION, ENSEIGNEMENT SUPERIEUR présidé par Hervé CHNEIWEISS ( chercheur, membre de la Direction nationale)  

          Bertrand MONTHUBERT (Professeur à l’Université de Toulouse – Cofondateur de « Sauvons la recherche »)  

         Jean-Philippe TOUFFUT (Docteur en Sciences Economiques, Responsable du Centre Cournot) 

         Roseline KALIFA (Sociologue, Responsable de la recherche sur les nouvelles pratiques de communication chez France Télécom) 

 

 

  1. DEMOCRATIE (INSTITUTION, JUSTICE, MEDIAS) : présidée par Thomas CLAY (professeur à l’Université de Versailles St Quentin en Yvelines) 

         Marie-Anne COHENDET (Professeur de droit, spécialiste des institutions, et chantre de la VI République) 

         Dominique BARELLA, Président de l'Union Syndicale des Magistrats (premier syndicat de magistrats), Procureur 

        Bruno ROGER-PETIT (Responsable Groupe Médias de RM) 

       Julien COLETTE (Secrétaire Général de la C6R)  

 

  1. CRISE CLIMATIQUE : présidée par Michèle Eybalin (RM Drôme, Conseillère Régionale Rhône Alpes, Présidente de la commission environnement)                         

              Maud LELIEVRE (Maire-Adjointe au Développement Durable à Saint Denis, Les Verts, Ex-membre de la commission exécutive) 

          Benoit LEBOT (chargé de mission Climat au Programme des Nations Unies pour  le Développement) ou Thierry SALOMON (Président de l'association Négawatt) 

 

 

  1. BANLIEUES : Comment sortir de la résignation ? présidée par Flora LABOURIER, animatrice du pôle rénovation des JSR (jeunes socialistes pour la Rénovation) 

 

Révoltes Urbaines : Justice et Citoyenneté 

 

Pierre-Adrien HINGRAY (secrétaire général adjoint de la LDH)

Michel MAZARS (maître de conférence à l’Université de Versailles Saint-Quentin) 

Mourad LEBCIR (premier-adjoint en charge de l’urbanisme et du logement à Epinay-Sous-Sénart) 

Eric MERMINOD (directeur du club de prévention « OSER ») 

Dominique DUJARDIN (directeur de l’école de la deuxième chance)  

 

12 h 30 :         DEJEUNER  

 

14 h 00 :         REPRISE ATELIERS   

 

  1. BANLIEUES : Comment sortir de l’impasse ? présidée par Séverine TESSIER  

Pratique Militante 

         Jean Claude TCHICAYA (Président du collectif "devoir de mémoire")

         Zinedine HAFFAR (Président de l'association nationale des élus de banlieue)

         Nathalie BELLITY (chef d’une entreprise innovante contre les discriminations et pour la promotion de la diversité, conseillère municipale de Sarcelles)  

        Sada FOFANA  (bloggeuse sur Bondy Blog) 

        Samy KHALDI (journaliste, cofondateur de Bondy Blog)    

 

  1. QUELLES PRIORITES CULTURELLES POUR LA GAUCHE   

         Anne GERARD (Co-Responsable de la Culture, RM)

        Sofi VAILLANT (coordination des intermittents) 

       Didier LE BOUGEANT (Vice-Président du Conseil Général d’Ille et Vilaine)  

 

  1. PROTECTION SOCIALE : présidée par Benjamin FERRAS                         Responsable du Groupe de Travail Protection Sociale RM

              Frédéric JESU (RM 75) 

          Anne LE MOAL (RM 75)

 

  1. REGULER LE CAPITALISME FINANCIER : présidé par Eric LOISELET                                                  

             Etienne MORIN (Professeur d’Economie à l’Université de Toulouse)              

             Edouard TETREAU (auteur de "Analyste : au cœur de la folie financière")         

            Christian CHAVAGNEUX (auteur de "Les paradis fiscaux" et Rédacteur en chef de la revue "L'économie politique") 

 

16 h 30 :         REPRISE DES TRAVAUX DE LA SEANCE PLENIERE : SITUATION INTERNATIONALE 

 

Intervention de Bernard CASSEN (Directeur du Monde Diplomatique – Président d’honneur d’ATTAC)     

 

18 h 00 :         FIN DES TRAVAUX 

 

20 h 30 :         SOIREE CONVIVIALE

Vendredi 25 août 2006  

 

9 h 30 :           SEANCE DE CLOTURE 

Rapport des ateliers 

 

Bilan général de l’Université d’Eté par Thierry MANDON

Intervention de clôture par Arnaud MONTEBOURG

  

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 11:50

Hier, malgré une pluie torrentielle, beaucoup de personnes étaient présentes pour la fête de la fraternité.  

 

 En collaboration avec le Réseau d’Education Sans Frontière, les élus de majorité de Sarcelles ont soutenu les enfants et leurs familles menacés d’expulsion sous l’initiative du Maire de Sarcelles et de Dominique Strauss Kahn, Député du Val d’Oise.

Ce fut l’occasion pour beaucoup de familles d’être parrainées par des élus et des membres de la société civile. Il s’appelle Yannick, il vient du Cameroun… C’est lui que je parraine. Il vient d’obtenir son Bac S  à 17 ans et espère continuer ses études dans de bonnes conditions.

Avec le Réseau, nous allons essayer de l’aider comme l’ensemble des autres enfants parrainés.  

Nous souhaitons que ces enfants puissent poursuivre leur scolarité dans le respect des valeurs de la République dès le mois de septembre.  

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 15:30

Depuis le début de l’été, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents est tombé. C’est pendant les vacances scolaires que le danger pour ces enfants est le plus grand. Des milliers d’enfants et leurs familles risquant l’expulsion voient ainsi leur avenir et leurs projets anéantis.


Le ministère de l'Intérieur n'a pas attendu le 13 août pour expulser certains des élèves sans-papiers. Nous savons que dans toute société démocratique la loi est la règle qui s’impose à tous. Mais nous savons aussi que lorsque la loi viole des principes aussi élémentaires, c’est notre devoir de citoyens, notre devoir de conscience de ne pas s’y plier. Par cette violence, nous ne reconnaissons pas les valeurs de la France.

 

C’est pourquoi, les élus de la majorité municipale vous invitent à participer à la Grande Fête de la Fraternité organisée par le RESF (Réseau d’Education Sans Frontière) et la Ville de Sarcelles à l’initiative du Maire de Sarcelles et de Dominique Strauss-Kahn, Député du Val d'Oise.

 Dimanche 30 juillet à partir de 12 heures   

Au stade Léo Lagrange

avenue du Stade

à Sarcelles 

(par la gare de Saint Brice - Sarcelles)  

    VENEZ NOMBREUX !!!!

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 15:19

 Guy Drut condamné par la justice mais gracié par le Président de la République. 

Rappel des faits : il lui est reproché par la justice d'avoir bénéficié d'un emploi fictif entre juin 1990 et février 1993 dans l'entreprise de travaux publics Sicra, où il n'avait ni bureau, ni téléphone et où il n'est jamais venu. Il fut condamné à 15 mois de prison avec sursis et  de 50000 euros d'amende dans le cadre des marchés truqués d’Ile de France. C’est dans cet esprit que dans les colonnes du Monde, François Hollande  a proposé d’ajouter au projet socialiste, la suppression de ce privilège régalien et d’acter sur l’affaiblissement du pouvoir présidentiel. Il semble évident aujourd’hui qu’avec cette actualité qui nous dépasse nous devons aller plus loin. Une simple modification des pratiques politiques serait insuffisante  sans une  vaste réforme en profondeur de nos institutions. 

 

Certains sont protégés alors qu’il s’agit d’argent public. Demander aux français de faire des efforts, rigueur budgétaire oblige, pendant qu’on amnistie des condamnés : on peut se demander où est l'égalité des droits entre les citoyens. Je vous invite à lire ci-dessous le communiqué de l’association Anticor qui met en exergue cette justice à deux vitesses.   

Projet de loi Sarkozy sur la lutte contre la délinquance : sauf en col blanc ? 

Anticor demande au Gouvernement et aux députés un nouvel article au projet de loi relatif à la prévention de la délinquance qui sera présenté par Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, concernant la prévention de la délinquance en col blanc. 
En effet, l'inflation des condamnations tout autant que les indicateurs ( rapports des chambres régionales des comptes, investigations journalistiques, témoignages, dépôts de plaintes etc.) illustrent que la corruption, le trafic d'influence, les abus de biens sociaux constituent des délits en augmentation en France. 

Les détournements de fonds publics bien souvent banalisés ne sont pourtant pas une fatalité à la condition qu'une action volontariste et des sanctions dissuasives soient enfin mises en place. Pire, le pouvoir politique en place est en train d'amnistier ses amis à l'instar de M. Guy Drut dernièrement, installant l'impunité pour les politiques alors que toute la politique pénale du gouvernement se veut impitoyable à l'endroit des citoyens ordinaires... 

Compte tenu du discrédit dont souffre la classe politique française mais aussi, à la différence de nombreux pays où les élus corrompus ne sont pas recyclés lors des élections, il est plus que temps d'agir enfin par des sanctions visant à moraliser la vie publique. 

A l'instar des deux propositions de loi déposées par M. Hunault, député UDF et M. Gauthier, député UMP, nous demandons donc au gouvernement et aux parlementaires : 

- l'insertion d'un nouvel article au projet de loi prévoyant de faire de "l'absence de condamnation pour corruption, trafic d'influence, prise illégale d'intérêt, une clause d'éligibilité". 

En outre, nous souhaitons :

- le renforcement des moyens des chambres régionales des comptes et la possibilité de saisine par des associations de contribuables, 

- l'interdiction pour une entreprise condamnée pour avoir versé des pots de vins de répondre aux appels d'offre des collectivités publiques 

- la formation obligatoire des élus aux bonnes pratiques de gestion

- l'extension du droit d'alerte pour protéger du licenciement les salariés révélant des malversations au sein de leur entreprise 

- la fin de l'amnistie pour les délits ayant trait à l'argent public 
Sur toutes ces propositions, ANTICOR demandera aux candidats à l'élection présidentielle de s'engager précisément contre la corruption. L'association rendra publique leurs réponses dans son livre "tous contre la corruption" à paraître en fin d'année 2006.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 12:54

 

Si vous voulez  voter sur le contenu du projet et peser sur le choix du candidat, vous avez jusqu’au 31 mai pour rejoindre le parti socialiste. 

Cette campagne d’adhésion arrive à sa fin et déjà 45000 nouveaux adhérents qui ont la conviction de porter énergiquement l’exigence du changement à gauche. 

L’heure est à la mobilisation surtout en cette période où la régression sociale s’amplifie. 

Plus que 5 jours pour peser sur les choix de la société que nous voulons, nos valeurs en matière d’égalité… 

Faites entendre votre voix en adhérant au Parti Socialiste. 

Adhérez avant le 31 mai pour voter sur le contenu du projet et le choix du candidat :

Connectez-vous sur le site à l'adresse : http://www.parti-socialiste.fr/adherer/ 

S'abstenir, c’est subir… Engagez-vous !!!  

 

 

Partager cet article
Repost0
17 mai 2006 3 17 /05 /mai /2006 19:36
C’est formel : une crise sans précédent touche la droite.  Illustration hier à l’Assemblée Nationale devant un  hémicycle parsemé…

Certains Sarkozistes avaient quitté l'Assemblée Nationale au moment du vote de la motion de censure déposée par le PS. L’UDF était divisée sur la question mais est restée solidaire du gouvernement. En effet, elle conserve toujours un ministre  qui  mène une politique de droite avec l’UMP… 

A l’occasion du vote de la motion de censure présentée par le PS,  les Verts avaient organisé un rassemblement Place du Pdt E. Herriot (près de l’Assemblée Nationale) pour protester contre la déliquescence du pouvoir en raison de l’affaire Clearstream. Ils avaient invité Séverine Tessier, Présidente d’Anticor. Elle était accompagnée de Jean-Luc Touly. Séverine Tessier s’est exprimée sur les grands principes de l’association Anticor. Elle a également rappelé que ce règlement de compte entre les politiciens de droite ne devait pas nous faire oublier la véritable affaire Cleartstream. Des propositions pour changer la politique ont été évoquées notamment sur l’indépendance de la justice, le cumul des mandats, la réforme du statut pénal du Chef de l’Etat, le pantouflage, la séparation des pouvoirs pour préserver notre démocratie… 

Rappelons-nous, l’ensemble de cette affaire ressemble à une autre affaire dont les Français furent spectateurs en 1995. Ces faits discréditent considérablement nos institutions, la France est ingouvernable et  pendant ce temps, les problèmes quotidiens des français ne sont plus traités. Il paraît donc plus que nécessaire de réformer nos institutions. Le projet puis le programme socialiste devra répondre à cette crise sociale et institutionnelle. La gauche doit unir ses forces, se rassembler pour proposer une alternative à cette politique menée par la droite. N’oublions pas qu’en raison de cette actualité et de cette politique le Front National  se développe de jour en jour.

Pour sortir de cette situation causée par la droite, la seule alternative se trouvera dans nos propositions. Apportons des réponses précises et volontaires à cette crise sociale et institutionnelle dans notre projet. 

Je vous invite à consulter l’intervention de François Hollande :  

http://www.parti-socialiste.fr/tiki-index.php?page=060516_MotionDeCensureFH

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 01:35

Alternance de coups bas  et de traîtrises pendant que le climat social ne cesse de se dégrader. La victoire sur le CPE ne doit pas masquer les autres mesures prises par le gouvernement : CNE, l’assurance maladie, les retraites… Aujourd’hui l’affaire Clearstream…De Villepin, Chirac, Sarkozy et Alliot Marie se disent victimes d'un complot. Cette affaire confirme que notre régime politique est en panne. L'affaire Cleastream entache la légitimité du gouvernement et plus encore celle du Premier Ministre. Chiraquiens et Sarkozistes livrent au grand jour leurs luttes internes pour créer au sein même du gouvernement une situation frisant le précipice et la crise de régime. Pendant que Sakozy se plait à agrémenter son rôle de victime, cette crise de régime risque de servir les intérêts des extrêmes qui ont tout au long de l'histoire profité de ce genre de situation. C'est affligeant et quel spectacle à l'échelle mondiale !

Le groupe socialiste de l'Assemblée Nationale a déposé, une motion de censure contre le gouvernement qui sera débattue mardi prochain en séance : "Notre pays traverse l'une des plus graves crises de la Ve République(…). Dans une démocratie digne de ce nom, toutes les conséquences d'une crise de cette ampleur auraient été tirées soit par un changement global d'équipe gouvernementale, soit par un retour devant le peuple français", conclut le texte.  

Dans le même temps, le chef de l'Etat réaffirme sa confiance envers  le Premier ministre et atteste qu'il n'est pas question de remanier le gouvernement dans l'immédiat. Pourtant le remaniement semble proche… Parmi les candidats, il y a ceux qui veulent, mais qui ne peuvent pas et ceux qui veulent, qui peuvent, mais qui redoutent de ne plus pouvoir plus tard et ceux que personne ne veut... Dans le cas d'élections anticipées, sommes-nous prêts ? Il est nécessaire de l'être et se préparer à une éventuelle accélération de calendrier pour que 2006 soit vraiment l’année utile. Les paris sont lancés ! 

Partager cet article
Repost0