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PrÉSentation

  • : Blog pour une vraie égalité pour tous
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Texte libre

Souffrir d'une situation de handicap, c'est avoir des limitations dans les faits et gestes de tous les jours au niveau du travail, de l'accessibilité, de la participation sociale...  Ces situations engendrent des inégalités. Notre objectif d'égalité doit s'accompagner de mesures spécifiques vis à vis de celles et ceux qui souffrent de handicap et de discriminations. C'est une exigence morale si nous voulons enfin réduire les inégalités.

 


14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 15:30
Alors que la loi de 2005 impose à chaque établissement scolaire d'inscrire d'office les enfants handicapés du quartier, la réalité est bien différente.

Une réalité illustrée par Yolande Raulet, 33 ans, une habitante de Bon Encontre (Lot-et-Garonne) qui a porté plainte "contre le ministère de l'Education nationale et ses représentants, au titre de la non scolarisation de son enfant" souffrant d'un "panhypopituitarisme" occasionnant un handicap, dont un léger retard mental.

Cette mère avait reçu en juillet une décision de la commission des personnes handicapées du Lot-et-Garonne accordant à son fils une AVS en continu sur le temps scolaire dans l'école maternelle de Bon Encontre, explique-t-elle dans sa plainte dont l'AFP a obtenu une copie.

"A la rentrée, il n'y avait pas d'AVS pour s'occuper de mon enfant. La directrice de l'école a refusé de le prendre en charge", a-t-elle expliqué à l'AFP.

"Aujourd'hui, je dépose plainte pour faire bouger les choses car je ne suis pas le seule dans ce cas-là, d'ailleurs je fais partie d'un collectif de parents qui vient de se constituer", a ajouté Mme Raulet, qui affirme simplement souhaiter que "la loi soit appliquée".

Cette situation est loin d'être maginale. La plupart du temps, les accès des bâtiments scolaires restent impraticables, et dans certains cas,  les enseignants se montrent réfractaires, souvent par manque de formation à ce sujet. Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) que la loi a prévus pour aider l'enfant à se déplacer et pour jouer un rôle de stimulation et de médiation avec son entourage, sont eux-même en nombre très insuffisant comme le démontre ce témoignage.

L'attitude du législateur est d'autant plus surprenante que les élus qui ont voté cette loi en 2005 appartiennent au même parti que les politiciens qui décide du budget qui lui est consacré...

A quoi bon voter une loi si l'on ne débloque pas les moyens qui permettent de l'appliquer !

 



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